EVITER LES PIQURES D'INSECTES
Le printemps est là, la nature est en éveil pour atteindre son effervescence de vie dans l'été.
Ce renouveau est très agréable pour la randonnée et le bivouac.
Mais nos amis les insectes et autres acariens font leur grand retour et dont certains n'attendent qu'une chose, nous piquer !!
Outre se soigner après une piqure, le but initial est de se protéger contre les piqures ce qui pourra nous éviter bien des déboires.
De la simple grattouille désagréable à la maladie grave, nous avons l'embarras du choix, et la prévention reste le meilleur moyen.
Comme la nature est bien faite, et elle représente tout un écosystème complexe de vies animales comme végétales. Malgré ce que nous pourrions penser avec des propos tels "le moustique ne sert à rien", chaque être vivant a sa place, et chaque être vivant dépend de la vie d'un autre.
Comme nous sommes au milieu de tout cela, nous sommes les proies inespérées de tout ce beau monde car nous sommes un beau plat de victuailles bien garni.
Une simple piqure qui nous grattouille mais perturbe notre existence pendant plusieurs jours, les réactions allergiques qui peuvent être très graves selon les personnes, les transmissions de maladies toutes aussi sympathiques les unes de autres, nos amis volants et/ou sur pattes ne font pas que se nourrir paisiblement.
Profiter pleinement de la nature, c'est s'adapter et se protéger de façon efficace pour éviter tous ces ennuis du plus désagréable au plus mortel en passant par les complications infectieuses.
ILS NE SONT PAS TOUS NOS COPAINS
Nous sommes encore assez privilégiés en France métropolitaine et en Europe car peu d'insectes ou autres acariens ne sont pas les plus vecteurs de maladies graves.
Sauf erreur, mis à part la tique qui est vecteur de maladies graves comme la borréliose (maladie de Lyme) et l'encéphalite à tique, les autres insectes ne sont pas forcément dangereux.
Bien entendu, selon les réactions des personnes (allergies) ou localisation de certaines piqures (guêpes, frelons...) cela peut être très dangereux.
Mais chaque animal n'est pas obligatoirement un gros gourmand de notre sang, source de protéines très important, car beaucoup vont piquer pour se défendre ce qui est totalement différent dans les risques.
LES SUCEURS DE SANG
Dans cette catégorie, se regroupent les moustiques, les tiques, les aoutats et les taons qui sont nos principaux ennemis dans la nature.
Cette famille a besoin de sang pour se développer et se reproduire. Ils sont capables d'attaquer tout ce qui bouge, en particuliers les animaux à sang chaud qui vont émettre du CO2, de l'urée et de la chaleur corporelle qui sont des éléments de détection pour ces prédateurs.
Ceux là vont chercher par tous moyens à nous piquer !!
Outre les allergies, certains de ces insectes sont capables de véhiculer des maladies graves voire mortelles... Les parasites ci-dessous n'attendent qu'une chose... Nous piquer pour se nourrir !!
LA TIQUE : Maladie de Lyme et encéphalite à tiques sont transmis à cause des piqures de tiques. Mais outre cela, leur piqure provoque des démangeaisons et douleurs. Elles sont actives dans les coins ombragés pendant les températures moyennes au dessus de 8°C, généralement du printemps à l'automne. Vous en saurez plus en lisant l'article dédié à la tique.
LE MOUSTIQUE : Porteurs de nombreuses maladies transmises par de nombreux virus dont ces suceurs de sangs sont vecteurs (virus Zika, virus du Chikungunya, virus de la Dengue, Paludisme.... Le réchauffement climatique ainsi que les importations de moustiques porteurs et d'humains malades font que certaines maladies, même rares, peuvent s'attraper sur la France métropolitaine. Mais pour les voyageurs, certains pays sont à risques et des précautions de protection doivent obligatoirement être prises. Il va être actif dès que la température est agréable, en début de matinée comme en fin de journée et la nuit, généralement de Mai à Novembre.
L'AOUTAT : Petit acarien quasi invisible, n'est heureusement pas actif toute l'année, et se concentre sur l'automne. Il provoque des démangeaisons très fortes ce qui est le plus gênant pour son cas.
LE TAON : Grosse mouche piquante, le taon est un gros gourmand qui va infliger des douleurs importantes au niveau de la piqure, de fortes démangeaisons et enflures. Comme il se promène généralement sur les bovins, il est capable de par sa piqure de provoquer des infections importantes jusqu'à des nécroses locales. Actif principalement de la fin du printemps au milieu de l'automne.
LE MIDGE
Le midge d’Écosse est mon amis pour la vie...
Quelle horreur... Tant le moustique, on arrive à le voir et l'entendre...
Facile également de se débarrasser des moustiques dans une tente.
Le midge lui, tout petit, mais extrêmement vorace. Il vit en nuées complètes de quelques centaines d'individus et quand ils vous ont choisis en tant que proie, tout est fini de votre tranquillité.
Leur piqure n'est pas grande certes, mais c'est la quantité sur de petites surfaces de peau qui vont vous générer des boutons et urticaires accompagnés de démangeaisons violentes.
JE PIQUE POUR ME DÉFENDRE
La grande majorité des insectes ou araignées ne vont pas nous piquer pour se nourrir, mais uniquement pour se défendre contre une agression volontaire ou accidentelle.
Dans ce cas, certes une protection est parfois indispensable, mais surveiller leur présence dans notre environnement proche et ouvrir les yeux suffira généralement pour prévenir les piqures ou morsures.
Donc, si tout le monde reste pacifique, tout se passera très bien ;)
Certains chenilles de papillons possèdent des poils urticants qui sont d'un risque important pour les yeux et les poumons.
Outre le frelon qui est plus agressif (principalement le frelon asiatique), les autres (Bourdon, Abeille, Araignée) ne vont qu'uniquement se défendre, chacun avec ses armes.
Les piqures de ces insectes est généralement inoffensive, mis à part de grosses douleurs, mais dans certains cas le risque allergique est mortel.
Pire encore pour l'abeille, qui va mourir une fois qu'elle aura piqué avec son dard, et dont elle ne va utiliser cette arme qu'en cas d'extrême nécessité.
A ce titre, pourquoi l'abeille meurt et pourquoi la nature en a fait ainsi ? Outre le fait que son dard est lié à son intestin, et dont tout va être arraché au moment de la piqure entrainant la mort rapide de l'abeille, ce processus est lié au fait que les abeilles sont sociables entre elles, et que le dévouement de certaines est fait pour sauver la communauté.
Malheureusement, un grand nombre d'insectes sont tués alors qu'ils ne représentent vraiment aucun danger pour nous.
Beaucoup d'insectes vont se protéger des prédateurs en adoptant les codes couleurs et formes d'insectes piqueurs, ce qui va leur permettre une forme de protection.
Principalement par méconnaissance de la nature, mais aussi par peurs, beaucoup vont accuser certains insectes d'être dangereux pour nous et ils vont tout faire pour s'en débarrasser.
C'est bien dommage...
POURQUOI UNE PIQURE D'INSECTE GRATTE
Lorsqu'un insecte nous pique, il va répandre de sa salive dans la peau au niveau de la piqure. Cette salive a pour but de liquéfier le sang par effet anticoagulant afin d'être plus digestif pour l'insecte piqueur.
En défense, le corps humain va produire une molécule, l'histamine, qui va lui permettre de se défendre contre les effets de la salive de l'insecte.
Malheureusement, cette défense naturelle va entrainer des démangeaisons cutanées qui sont très souvent plus qu'ennuyantes.
Ce sont les molécules présentes dans la salive du moustique qui vont permettre au corps humain de libérer de l'histamine.
Un afflux de globules blancs et autres cellules immunitaires sont envoyées par le corps vers la zone agressée. C'est au contact des composants intrus que nos défenses vont générer de l'histamine.
En fonction des sensibilités de chacun, cette réponse immunitaire pourra être plus importantes, voire dangereuse pour certains.
Outre des démangeaisons et rougeurs locales, la réponse du corps peut être plus généralisées et générer un choc anaphylactique (quasi direct par contre pour les piqures de guêpes et abeilles).
Cette réaction allergique généralisée est considérée comme la plus forte, comportant parfois un risque vital.
Crise d’asthme, rhinite, conjonctivite, altération du rythme cardiaque, œdème, urticaire et autres réactions toutes aussi plus sympathiques que les autres peuvent suivre...
Des traitements existent, n'hésitez pas à consulter votre médecin ou prendre conseils auprès de professionnels de santé tels les pharmaciens.
Sur un moindre niveau, il existe des solutions de traitement et de soins après piqures plus ou moins efficaces, dont je vous parle dans cet article.
Il est important pour chacun de connaitre ses limites (même si parfois elles ne sont pas forcément prévisibles) afin de traiter la moindre piqure d'insecte en conséquence.
En cas de doute, renseignez vous auprès de professionnels !
ANTICIPER LES INSECTES
Bien connaitre le fonctionnement des insectes, leurs habitudes de vie et leurs habitats favoris vous permettra de mieux anticiper et prévenir les piqures lors d'une randonnée ou d'un bivouac.
Certains endroits de la nature seront plus aptes aux développements des insectes et parasites.
Les zones ombragées des sous bois, les abords des chemins, les hautes herbes, la présence de points d'eau seront des augmentations de risques de présence de tous ces amis qui nous veulent du bien.
En fonction des heures et du climat, l'activité de tout ce beau monde sera accrue ou à l'inverse minimisée.
De fait, lorsque vous préparez une randonnée, il est important que vous connaissiez les dangers qui vous attendent, et de planifier tant que faire ce peut vos activités dans le sens inverse des activités de tous ces copains des bois.
Privilégier les des sorties en fin de matinées ou début d'après midi lorsque l'activité des insectes est au minimum.
Bon, bien entendu, attendre qu'il pleuve à seaux ou qu'il y ait trois mètres de neige pour aller randonner n'est pas forcément une solution :))
Cela ne vous empêchera pas bien entendu de vous faire piquer, mais dans une moindre mesure...
CONNAITRE LA NATURE
Comme je l'ai évoqué à maintes reprises au travers des différents articles de ce blog, connaitre la nature est un point essentiel si vous ne voulez pas gâcher la moindre petite randonnée.
Sans devenir forcément des experts, connaitre les insectes et leurs modes de vie, les types d'insectes, leur fonctionnement de cycles, les risques de certains, vous permettra d'éviter plein de mésaventures.
La panique, le stress, la méconnaissance sont bien souvent des facteurs aggravants par rapport à des incidents qui pourraient être bénins, voir évités.
Marcher pied nus dans une prairie fleurie est un risque majeur de piqures car cela peut être considéré comme une agression par certains insectes du fait d'être dérangés voire écrasés. Cela peut être évité alors que les abeilles présentent ne vous auraient rien fait habituellement.
Repousser une guêpe en train de se rapprocher de votre sandwich peut être considéré par elle comme une agression, elle va alors se défendre et risque de vous piquer car va devenir nerveuse. Autant la repousser délicatement, voire c'est à vous de vous déplacer de quelques mètres...
Nous sommes chez eux et non l'inverse !!
S'HABILLER EN CONSÉQUENCE
Éviter de gâcher sa sortie nature à cause de piqures, c'est malheureusement monnaie courante, mais se protéger par des vêtements adéquats est relativement facile à faire, même s'il faudra s'adapter aux températures ambiantes.
Effectivement, porter des vêtements épais en plein été, mais protecteurs contre les insectes n'est pas forcément le plus adapté. Un mal peut en cacher un autre... Ah non, zut, ce sont les trains ;)
Qui plus est, une transpiration excessive, donc dégagement d'urée, va attirer plus de prétendants à la piqure.
Quant la température est assez fraiche, le problème de protection vestimentaire n'est plus trop d'actualité car on sera en général assez protégé.
Par temps chaud, on a tendance à se dévêtir et laisser un maximum de zones de peau à l'air libre. Dans ce cas, opter tant que faire ce peut pour des vêtements longs, amples et respirants.
Cela vous permettra de ne pas trop souffrir de la chaleur, et créera une barrière protectrice éloignée de la peau.
Également, utiliser des vêtements clairs sera un plus, les insectes étant attirés en priorité par les couleurs sombres ou vives.
Porter des guêtres, outre la protection initiale contre l'humidité, pourront vous protéger des assauts d'insectes au niveau des pieds et des bas de jambes, principalement contre les tiques.
Selon les cas, lors de grosses infestations d'insectes prêts à en découdre avec vous, en plus de vêtements isolants, vous pourrez utiliser des moustiquaires portables.
Habituellement utilisées pour se protéger la tête, il existe des moustiquaires se sur-vêtements qui assurent une protection du haut comme du bas du corps.
Bien pratique pour les pêcheurs qui restent en position fixes ou randonneurs en Ecosse harcelés par les midges.
Cela permet de garder malgré tout des secteurs de peau à l'air libre et assurer la respiration et évacuation de l'humidité corporelle, mais malgré tout, comme ci à côté en Ecosse, j'ai eu aussi du mal à supporter ce type de tulle.
En bivouac, se protéger contre les piqures d'insectes pendant votre sommeil sera facilité par la présence de moustiquaires sur certains hamacs comme sur quasiment toutes les tentes.
Pour les veillées, il ne faudra pas trop espérer que votre feu de camp ou la fumée du feu de bois seront des solutions radicales.
Vos vêtements et traitements répulsifs seront vos meilleurs atouts.
ÉVITER LES PRODUITS ATTRACTIFS
Certains produits dont nous avons l'habitude de porter tous les jours peuvent être des attractifs pour les insectes.
Les moustiques en particulier peuvent être attirés par les odeurs fortes tels les parfums et les crèmes de protections solaires.
Contrairement à certaines idées, si le chien se roule dans les excréments, c'est pour cacher son odeur face aux animaux sauvages et non pour se protéger des parasites.
A l'inverse, lorsqu'ils se roulent dans la poussière et le sable, c'est pour se nettoyer la peau et se débarrasser des parasites.
Également, il est préférable de ne pas laisser trainer ses aliments à côté de soi, ce qui va attirer certains insectes omnivores comme les guêpes et fourmis.
UTILISER DES PRODUITS RÉPULSIFS ET INSECTICIDES
A contrario, certaines odeurs auront l'effet inverse d'être des répulsifs naturels tels la lavande, la menthe poivrée, l'eucalyptus et le géranium.
A utiliser avec des dosages assez faibles au risque d'avoir des effets de brulures et allergies au niveau de la peau.
Personnellement, je me fabrique mon propre répulsif sous forme de crème à appliquer sur les zones sensibles.
Je prépare une infusion de plantain, thym, romarin, menthe poivrée, lavande et citronnelle dans du beurre de karité fondu au bain marie, puis laisse le tout durcir par simple refroidissement.
Cela donne un crème assez facile à appliquer sur la peau.
Grace à ce mélange de plantes, cette crème a autant une action répulsive que désinfectante et anti inflammatoire ;)
De nombreux fabricants proposent des répulsifs anti tiques et anti moustiques, qui auront également des des effets sur un grand nombre d'autres insectes et acariens.
Les produits contenant du DEET, de la Picaridine (ou Icaridine), du Citrodiol et de Perméthrine dont ce dernier est un insecticide sont les plus courants en terme d'ingrédients sur le marché.
Sous forme de spray, de solutions ou de crèmes, ces composés sont à appliquer sur les surfaces de la peau exposées.
Selon les concentrations et ingrédients, ce type de produits répulsifs sera limité dans le temps en terme d'efficacités et il faudra réitérer les applications.
Certains produits peuvent également être utilisés sur les vêtements comme barrière supplémentaire aux tissus.
La plupart des répulsifs anti insectes agissent sur le système nerveux des insectes ou acariens en perturbant leur système olfactif leur empêchant de localiser leur proie.
Certaines molécules agissent en tant que répulsifs et d'autres comme insecticides.
Il faut bien respecter les doses d'usages et conseils des fabricants principalement chez les enfants et les femmes enceintes. Se référer à la notice de chaque produit que vous utilisez.
Ceux à base de DEET seront les plus efficaces, mais les plus préposés aux effets indésirables en cas de traitement prolongé sur la peau. Les produits à bases d'ingrédients naturels seront inoffensifs pour l'homme, mais d'efficacité plus réduite.
Après application d'un répulsif, quel qu'il soit, c'est la chaleur de la peau qui va créer une barrière de vapeurs à la surface de la peau qui va repousser les insectes.
LE DEET : Efficace à des concentrations supérieures à 25% et cela jusqu'à 50%. Le composé chimique est le "N,N-diéthyl-m-toluamide" qui est le précurseur de tous les répulsifs de synthèse. Il ne doit pas être appliqué sur toutes les peaux, principalement aux enfants en bas ages et femmes enceintes. Il peut être utilisé à partir de 12 ans seulement. Il pourra également avoir des effets corrosifs sur certains matériaux et donc les vêtements fait à base de matériaux synthétiques. A tester avant usage.
L'ICARIDIN : Substance chimique "hydroxyethyl isobutyl piperidine carboxylate" dérivée de pipéridine (poivre) qui est inodore et quasiment incolore ce qui ne va pas créer de gênes pour l'utilisateur. Ce composé synthétique imite les propriétés répulsives naturelles de certaines plantes comme l'eucalyptus et le poivre. Contrairement au DEET, l'Icaridin est moins susceptible de provoquer des irritations cutanées et d'endommager les matières synthétiques.
LE CITRODIOL : Produit naturel "P-Menthane-3,8-diol, aussi appelé PMD" à base d'huiles essentielles d'eucalyptus citronné (variété originaire d'Australie) mais dont il peut aussi exister des irritations cutanées chez certaines personnes. Étant naturel par contre, en fonction de son dosage, il peut être utilisé sur les enfants à partir de 3 mois. Mais ce type de produit qui est certes mieux toléré doit être appliqué plus souvent sur la peau.
LA PERMÉTHRINE : C'est un insecticide et ingrédient actif qui aura son action létale sur les insectes et les araignées. Elle agit par contact direct, c'est à dire que l'insecte doit toucher la molécule pour en être affecté. De la famille des pyréthroïdes c'est un produit synthétique qui agit comme son homologue naturel issu de la fleur de chrysanthème. Reconnu comme non toxique pour l'homme (mais avec des risques d'effets indésirables sur la peau comme des irritations) et le chien, il est par contre très nocif sur le chat. Cet insecticide de contact va être utilisé sur les vêtements et sur les moustiquaires.
Selon la formulation et la concentration du principe actif, la durée d'action des répulsifs anti insectes sera variable, allant que 2-3 heures à près de 12 heures.
Mais malgré des indications basées sur des tests en laboratoires, la réalité sur le terrain sera bien moindre.
En effet, plusieurs facteurs vont intervenir comme le type de peau, les espèces de parasites, l'humidité, la sueur, le vent et la chaleur.
Je parlerais plus en détail, dans un autre article, d'un comparatif de produits qui existent sur le marché et des formes qui sont commercialisés (spray, roll-on, crèmes, lotions et bracelets).
A ce titre, le bracelet est quelque part une aberration de pratique et d'effets. Comme nous l'avons vu, le répulsif va fonctionner sous forme de barrière de vapeur sur la peau... le bracelet n'aura quasiment aucune action de chaleur de la peau, si ce n'est autour seulement de sa zone de portage. Très pratique pour ne pas se faire piquer seulement sur le poignet ;)
LES RÉPULSIFS A ULTRASONS
Oubliez tous les appareils à ultra sons qui vous sont commercialisés en tant que répulsifs contre les insectes.
Leurs effets est quasi nul, qu'ils soient délivrés sous forme de matériels électroniques portables ou pire encore sous forme d'applications pour téléphones.
J'ai testé le répulsif anti insectes portable aux ultra sons EMR-10 Nitecore commercialisé aux alentours de 130 euros... C'est plus la plaquette de diffusion insecticide qui va agir plutôt que les ultrasons pour lequel il est commercialisé et qui dérangent plus mes chiennes que les moustiques ou les tiques...
Et se taper les effluves d'une tablette insecticide à chauffer avec tous les composés qui s'en dégagent sous la chaleur, pas pour moi...
LES RÉPULSIFS ET INSECTICIDES A BRULER
Sous forme de bougies ou de spirales, ces répulsifs anti insectes ne seront bien entendu pas utilisables en randonnées, mais plus en bivouac.
Selon ce que j'ai pu lire, leur efficacité dépend de la formulation et bien plus de l'insecticide qui est présent dans les composés plus que la seule citronnelle.
Le vent sera l'ennemi de ce type de produits qui ne va pas permettre une diffusion homogène des principes actifs.
Également, s'il doit y avoir une certaine efficacité, c'est au mieux à proximité que l'action va se faire.
TRAITER LES PIQURES LE PLUS VITE POSSIBLE
Selon vos sensibilités, mais aussi par principe de précautions sur d'éventuelles complications, il est nécessaire de traiter au plus vite un piqure par des premiers soins.
Plus encore s'il s'agit de parasites vecteurs de maladies grave comme la tique, il est autant nécessaire de bien extraire la tique, de soigner la plaie liée à la piqure et de surveiller l'évolution de la zone piquée comme de tout autre symptôme qui apparaitrait même sur le long terme.
Certes se gratter n'est pas agréable, mais cela va aussi augmenter le risque d'infections cutanées avec l'apport de salissures et bactéries sur une zone de peau fragilisée et lésée.
Également, selon le pays où vous êtes, et plus particulièrement dans les zones à risques, une simple piqure de moustique n'aura pas les mêmes incidences qu'un moustique de nos campagnes françaises.
Enfin, pour ceux qui ont des allergies connues, il sera nécessaire de consulter au plus vite.
En fonction, des produits apaisants peuvent atténuer les démangeaisons et inflammations. Des anti histaminiques peuvent être pris et seront également utiles pour les petites réactions allergiques.
Ne jamais sous estimer une piqure qui vous parait bénigne de premier abord.
Pour ma part, voilà trois fois que je me tape des débuts de septicémie après piqure par un taon. La première fois, on se dit "pas de chance" (ce qui aurait pu être le cas)... La seconde fois "là, je crains vraiment, donc la prochaine fois je me désinfecte la zone de piqure"... La troisième fois "c'est bon j'ai désinfecté... mais une heure après seulement... trop tard, tout était déjà parti dans le sang et hop, nouveau début de septicémie !!". La quatrième ne m'y reprendra pas... Je m'ampute directement !!
Pour les treks au long cours, les voyages et les grandes randonnées, il est conseillé de s'équiper avec une trousse de premiers soins adaptées.
RÈGLES DE BASES APRÈS UNE SORTIE NATURE
Après une sortie nature, y compris pour une "petite randonnée", il est nécessaire de quitter le plus vite possible vos vêtements sur lesquels pourraient être accroché des insectes qui pourront vous piquer plus tard.
La tique est patiente, et pourra vous piquer tranquillement après s'être déplacée sur vos vêtements pour atteindre sa zone de piqure préférée.
Des insectes cachées dans vos vêtements sont peut-être prêts à pondre, ce qui pourrait infester votre domicile.
Un épouillage méticuleux et vérification de chaque recoins de votre corps pourra détecter des insectes encore présents sur votre peau et repérer des piqures que vous n'auriez pas ressenti immédiatement.
Il en sera de même pour votre animal de compagnie qui vous aura suivi sur les chemins. Avec son pelage et l'absence de protections vestimentaires, votre compagnon sera plus sujet aux attaques d'insectes.
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Par Pierre M. 25/03/2025 23:55:48
Bonjour, Sauf erreur de ma part, vous avez oublié l'IR3535 en tant qu'autre répulsif contre les insectes... Sinon, bel article, merci. Pierre
Voir les réponses (1) -
Par L'OURS DES SENTIERS (account_circle Auteur du blog) 26/03/2025 16:14:41
Bonjour Pierre. Effectivement, je n'avais pas pensé à cette molécule. Je vais l'ajouter dès que possible. Merci de cette remarque judicieuse. L'Ours