LES CONTAMINANTS DE L'EAU

En voyage comme en randonnée, et plus encore en trek ou expédition où l'on a besoin d'une certaine autonomie, l'hydratation reste l'un des principaux point vital pour notre santé et bien être.

L'eau représente près de 97.2% de la surface terrestre, mais elle est en grande partie représentée par les mers et océans, de fait non potable en l'état car salée.

L'eau considérée comme douce est bien moins représentée avec ses 2.8%, mais encore hors glacier, elle ne représente que 0.7 % en terme de disponibilité.

Mais cette eau disponible, dont les sources sont différentes (lacs, pluie, rivières, cours d'eau) est-elle directement potable à l'état ?

Pas vraiment en fait, et cela va de mal en pis...

boire l'eau d'un ruisseau sans traitement est dangereux à cause des pollutions en germes pathogènes et pesticides
L'eau douce de nos rivières est de moins en moins potable sans traitement au préalable.
la présence d'animaux morts dans un cour d'eau va rendre ce dernier non potable et contaminé de germes pathogènes
Traversée d'un troupeau de yacks en Mongolie dans la rivière Orkhon avec la présence d'un congénère mort... Pourtant la beauté du paysage et l'eau limpide aurait pu laisser présager d'une absence de risque pour la santé...
Les animax sauvages présents dans la nature risquent de contaminer l'eau d'un ruissea de haute montagne malgré qu'il paraisse potable
Nos organismes de "citadins" ne permettent plus de résister au moindre écart, raison de plus que nos vies de plus en plus aseptisée nous rendent plus fragiles de jour en jour.

Sans partir dans des propos ultra alarmistes, même sans pollution humaine, l'eau d'un ruisseau de haute montagne n'est pas assurément saine tant que l'on ne maitrise pas ce qu'elle a traversé en amont. Un simple animal mort à proximité, des excréments ou urines d'animaux sauvages suffiront pour rendre ce breuvage si limpide en boissons à risques pour la santé.

Nos organismes de "citadins" ne permettent plus de résister au moindre écart, raison de plus que nos vies de plus en plus aseptisée nous rendent plus fragiles de jour en jour.

La prudence doit être l'un de nos objectifs premiers en ce qui concerne notre hydratation en milieux naturels.

Bien choisir son lieu de prélèvement d'eau en vue de sa consommation est primordial, avec un maximum de repérages et observations des alentours, devrait permettre de minimiser les risques. Même si la plupart des temps il faut rester très prudent.

Privilégier les sources de montagne, les ruisseaux avec un bon débit, les fontaines avec indication "eau potable" le tout les plus isolés d'élevages, de présences d'activités humaines.

Proscrire les eaux stagnantes, les souilles d'animaux, les étangs marécageux sans un traitement adapté (filtration et désinfection).

Parfois, selon nos secteurs de randonnées et la saison, l'eau ne coule pas à flots, et lorsque nous sommes en autonomie sans ravitaillement en eau potable, il faudra faire avec et prendre toutes les précautions qui s'imposent par un traitement chimique ou la filtration.

Il en sera de même en voyage dans certains pays à risques sanitaires accrus, où même boire l'eau du robinet dans un hôtel peut être risqué.

Dans certains pays à risques, boire l'eau du robinet sans la traiter peut comporter des risques sanitaires
Boire l'eau du robinet dans certains pays peut vous faire également courir un risque sanitaire

LES ORIGINES DES CONTAMINATIONS DE L'EAU

Outre les contaminations naturelles des animaux morts, de leurs excréments et urines, la stagnation de l'eau dans des tourbières aura une incidence sur la qualité sanitaire de l'eau. 

Les développements bactériens, les concentrations en éléments chimiques,  le manque de soleil (les UV du soleil ont un haut pouvoir de décontaminations sur les micro organismes) et le manque d'oxygénation vont accentuer les risques d'insalubrité de l'eau.

Les activités humaines "citadines", les égouts, les élevages, les cultures, les décharges, les déchets de nos précédents randonneurs peu scrupuleux et irrespectueux, les circulations automobiles, les industries... seront des facteurs de contaminations autant bactériologiques que chimiques.

Les germes fécaux, les pesticides, les métaux lourds, les résidus antibiotiques de nos urines, les micro plastiques, sont autant d'amis qui nous veulent du bien...

Boire de l'eau dans la nature, c'est prendre un risque de contamination à cause des germes pathogènes présents dans l'eau
Boire de l'eau dans la nature c'est aussi souvent bénéficier d'un apport de protéines des germes pathogènes en présence

LES CONTAMINATIONS PAR MICRO ORGANISMES

Nos excréments, nos urines, nos égouts sont autant de vecteurs qui vont contaminer les eaux de surface comme celles en profondeur par infiltrations.
L'eau présente dans la nature est généralement contaminée par des germes pathogènes naturels

On va dire qu'il s'agit d'une contamination "naturelle" (qui fait partie de la nature) même si elle est la plupart du temps d'origines humaines (l'humain en lui-même comme son activité).

Nos excréments, nos urines, nos égouts sont autant de vecteurs qui vont contaminer les eaux de surface comme celles en profondeur par infiltrations.

Les pays à niveaux d'hygiènes faibles et en surpopulations seront également des secteurs à risques, avec des virus et bactéries que nous n'avons pas l'habitude de côtoyer en France métropolitaine. il suffit de visiter le site de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour voir tout ce qui nous attends vers certaines destinations.

LES BACTÉRIES :

Principalement les plus connues et d'origines de contaminations fécales telles les E.coli, Salmonelles, Lysteria, Campylobacter...

Leur présence va être accentuée et renforcée par le taux de contaminations fécales (source nutritive pour les bactéries), la chaleur et la teneur en eau.

Un manque d'hygiène et déjections fécales en sont les sources principales.

D'un risque mineur à un empoisonnement mortel, les conséquences de contaminations par ingestion seront des nausées, fièvres, diarrhées, vomissements, crampes d'estomac, déshydratation...

De la simple tourista au choléra, en passant par la fièvre typhoïde, la dysenterie, vous avez l'embarras du choix. Bien entendu, en France, on aura la chance de se cantonner à la "chiasse" ;(

Il est possible d'éliminer les contaminations bactériennes de l'eau par ébullition, filtration, traitement chimique (chlore) et traitement UV.

Les bactéries sont les contaminants les plus importants et présents dans l'eau de la nature
Les bactéries sont les contaminants les plus importants et présents dans l'eau de la nature
Les virus pathogènes sont généralement véhiculés par l'eau et boire de l'eau non potable dans la nature est un risque majeur de maladies graves
Le virus a besoin d'un hôte pour se développer et se reproduire, mais l'eau sera son vecteur de prédilection dont il est capable d'y survivre en attendant sa proie.

LES VIRUS :

Le virus a besoin d'un hôte pour se développer et se reproduire, mais l'eau sera son vecteur de prédilection dont il est capable d'y survivre en attendant sa proie.

Les plus sympathiques seront les norovirus et rotavirus qui sont la cause de nos gastroentérites.

La leptospirose (virus transmis par les urines des rongeurs qui sont porteurs sains), la série des hépatites, les méningites, la poliomyélite seront nos compagnons de soirées arrosées d'eau non traitées.

Comme pour les bactéries, il est possible d'éliminer les contaminations virales de l'eau par ébullition, filtration (attention, pas tous les filtres), traitement chimique (chlore) et traitement UV.

LES PROTOZOAIRES :

Les protozoaires entériques sont de minuscules parasites qui peuvent infecter l'intestin des humains et d'autres mammifères et causer des maladies. Giardia et Cryptosporidium sont deux types de parasites de la famille des protozoaires entériques.

Les eaux de surface (rivières et lacs) peuvent être contaminées si des matières fécales contenant ces parasites y sont déversées. Les protozoaires entériques peuvent se propager de plusieurs façons, notamment d'une personne à une autre ou par des aliments. Cependant, l'eau est la principale voie de transmission.

Les contaminations peuvent avoir des effets immédiats et à long terme sur la santé. Giardia cause une infection intestinale appelée « giardiase », ou « lambliase ». Cryptosporidium est à l'origine d'une infection semblable, la cryptosporidiose.

Le paludisme, par l'amibiase est l'une des maladies les plus mortelles dans le monde.

D'un risque mineur à un empoisonnement mortel (cas de personnes immunodépressives), les conséquences de contaminations par ingestion seront des nausées, fièvres, diarrhées, vomissements, crampes d'estomac, déshydratation...

Comme pour les bactéries et virus, il est possible d'éliminer les contaminations de protozoaires de l'eau par ébullition, filtration, traitement chimique (chlore) et traitement UV.

La présence de protozoaires dans l'eau est un risque de maladies graves pour l'homme s'il consomme cette eau sans traitement
Les protozoaires sont des organismes vivants qui prolifèrent dans l'eau
Le traitement de filtration de l'eau permet d'éliminer la présence de protozoaires dont beaucoup sont des vecteurs de maladies graves
Très présents dans l'eau de surface sur Terre, les protozoaires représentent des risques majeurs dans les maladies liées à la consommation d'eau non traitée
Boire de l'eau à l'état naturel apporte un risque majeur de contamination et de risque sanitaire
Même si la France reste épargnée par les contaminations de l'eau par des virus très pathogènes, il n'en reste pas moins qu'il faut traiter l'eau afin de la rendre potable

Même si en France nous serons assez privilégiés concernant de nombreuses maladies graves dues aux contaminations par les micro-organismes, il n'en reste pas moins qu'il nous faut rester vigilants sur nos prélèvements d'eaux dans la nature en vue de notre hydratation.

Chaque personne est différente et aura sa propre tolérance aux contaminations et qui plus est, cette dernière augmente avec "la pratique". Mais bon...  autant prévenir que guérir !!

- Prélever de l'eau la plus limpide possible,

- Prélever de l'eau en mouvement et non stagnante,

- Prélever de l'eau la plus éloignée de cultures et élevages,

- Prélever de l'eau la plus éloignée des activités humaines,

- Boire du vin plutôt que de l'eau (non, je rigole... avec modération bien entendu ;))

LES CONTAMINATIONS CHIMIQUES

Directement liés aux activités humaines, les contaminants chimiques proviennent de l'intensification des cultures (pesticides, nitrates et engrais) et des industries (métaux lourds, toxines, radioactivité).

Boire de l'eau en présence de ces contaminants ne va pas vous rendre malade immédiatement (sauf concentration très élevée), mais c'est plus une ingestion sur le long terme qui va générer des problèmes de santés.

Risques d'apparitions de pathologies cancéreuses, neurologiques ou encore de troubles de la reproduction sont à prévoir si votre organisme devait concentrer ces éléments qui ne sont que très peu éliminés par nos organes dédiés. Ces contaminants auront par contre la fâcheuse tendance de se concentrer dans nos filtres naturels tels le foie et les reins.

Pesticides, métaux lourds, antibiotiques, ces polluants chimiques sont de plus en plus présents dans l'eau des ruisseaux
Avec le développement industriel et de l'agriculture intensive, les contaminants chimiques sont de plus en plus présents dans l'eau
La présence de pesticides est de plus importante dans les rivières ce qui contamine l'eau que nous pourrions boire dans la nature
Les pesticides de nos cultures se retrouvent dans les eaux de la nature et sont un risque majeur de contamination

LES PESTICIDES :

Les pesticides regroupent l'ensemble des produits utilisés pour lutter dans les cultures contre les végétaux indésirables et les organismes jugés indésirables.

Ils représentent ceux utilisés aujourd'hui, mais aussi ceux utilisés dans le passé avant leurs interdictions dont certains sont rémanents.

Chlordécone, Glyphosate seront les produits les plus connus.

Ces produits ne sont pas spécifiquement détectables à l’œil nu et pourront être présents en quantité même dans une eau très limpide.

Ils sont difficilement éliminable, mais une filtration de l'eau avec du charbon actif sera la seule méthode de diminution des concentrations. Les filtres à fibres creuses, céramiques ou fibres de verre n'auront aucun impact direct.

Prélever de l'eau dans un ruisseau, un étang bordant des champs est à proscrire.

LES MÉTAUX LOURDS :

Le plomb, cadmium, mercure, lithium en sont les plus connus. Utilisés en faible quantité dans les industries comme catalyseurs pour la fabrications de produits (batteries, pots catalytiques), mais également concentrés dans des décharges et/ou des usines de recyclage. Ils vont s'infiltrer insidieusement dans les sols et être transportés par les eaux.

Les métaux s'accumulent dans l'organisme et provoquent des effets toxiques à court et/ou à long terme. Ils peuvent affecter le système nerveux, les fonctions rénales, hépatiques, respiratoires, cardiovasculaire… Le plomb est un toxique neurologique bien connu, responsable du saturnisme.

Ils pourront être éliminés en fumées par les industries, puis transportés par le vent et les nuages sur de longues distances et arriver dans nos cours d'eau par la pluie.

Nos eaux de montagnes peuvent de fait être contaminées insidieusement de la sorte, même si elles nous semblent bien loin de nos activités humaines.

Une éruption volcanique à des milliers de kilomètres de là pourra déverser dans le ciel les particules de son nuage éruptif et nous contaminer à distance.

Comme pour les pesticides, ils sont difficilement éliminable, mais une filtration de l'eau avec du charbon actif sera la seule méthode de diminution des concentrations. Les filtres à fibres creuses, céramiques ou fibres de verre n'auront aucun impact direct.

Pour l'eau de nos rivières, les industries assurent une pollution profonde de nos cours d'eau par de nombreux polluants chimiques
la pollution chimique de l'eau de surface nous oblige à traiter l'eau pour la rendre potable par filtration au charbon actif
La présence de vesiges de la grande guerre entraine des pollutions chimiques de l'eau dans le secteur de verdun
La présence de vesiges de la grande guerre entraine des pollutions chimiques de l'eau dans le secteur de verdun

Pour avoir beaucoup bourlingué dans les forêts de Verdun qui restent sauvages et peu fréquentées, mais aussi pour suivre les traces de mon grand-père qui y était en 1916, il était fréquent de rencontrer des polluants de la première guerre mondiale, dont les métaux (fer, cuivre, plomb) et autres composés chimiques sympathiques se diffusent petit à petit dans le sol et les eaux de surface.

Et comme j'y restait des jours entiers en toute autonomie, je devais prendre mes précautions dans les prélèvements d'eau et leurs traitements renforcés.

Les microplastiques sont des polluants majeurs des eaux de nos rivières et seule la filtration permet de les supprimer pour rendre l'eau potable
Avec le développement des matières plastiques et des déchets, les microplastiques polluent nos eaux de rivières qu'il nous faut filtrer pour les rendre potables

HYDROCARBURES ET MICRO PLASTIQUES :

Le délavage de nos routes par la pluie, les pollutions par rejets d'eaux (même traitées en stations d'épurations), les décharges sauvages et les déchets de nos randonneurs qui n'aiment la nature que de leur salon devant la TV vont diffuser les hydrocarbures des voitures et de la dégradations des matières plastiques dans nos cours d'eau.

Les laves linges sont une source énorme de micro plastiques rejetés dans les eaux. Mais une norme doit être appliquée au 1er Janvier 2025 sur l'ajout de filtres spécifiques sur les laves linges fabriqués à partir de cette date.

Comme pour les pesticides et métaux lourds, ils sont difficilement éliminable, mais une filtration de l'eau avec du charbon actif sera la seule méthode de diminution des concentrations. Les filtres à fibres creuses, céramiques ou fibres de verre n'auront qu'un impact limité en fonction des tailles des particules.

SÉDIMENTS ET MATIÈRES ORGANIQUES :

Ah bah là, s'il n'y avait qu'eux dans nos eau de rivières et lacs, il n'y aurait pas vraiment d'inquiétude pour notre santé.

Une eau trouble n'est in fine pas si dramatique que cela pour la santé à condition que cette turbidité ne provienne que de ces matières naturelles en suspension.

Limons, argiles, matières végétales et autres produits n'ont pas de réel impact sanitaire, si ce n'est des mauvais gouts, et sensations de boire de l'eau pâteuse.

Par contre, comme vu dans l'article sur les traitements chimiques de l'eau, ils auront une incidence sur l'efficacité des traitements de l'eau.

Les filtres portables, voire même un simple vêtement utilisé en tant que pré-filtre élimineront facilement ces composants "grossiers".

Les matières organiques présentes dans l'eau des points d'eau ne sont pas toxiques, mais leur élimination par filtration permet de rendre l'eau potable
Vue de gourdes d'eau non filtrée (à droite) et filtrée (à gauche) prevenant d'un ruisseau dans les tourbières des monts d'Ecosse.

CONCLUSION

Voilà, avec toutes ces menaces qui planent dans nos eaux de ruisseaux, rivières et étangs, vous comprenez mieux pourquoi il est nécessaire de traiter et/ou filtrer l'eau prélevée dans la nature avant de la boire.

Même dans des secteurs reculés et très peu fréquentés, le risque est potentiellement présent et notre santé en dépend.

Il est dommage de devoir se priver d'un beau trek tant attendu pour un simple verre d'eau, ne serait ce que bu dans le filet d'eau d'une fontaine d'eau claire.

Sauf de faire des analyses poussées sur le terrain avant de prélever de l'eau, votre odorat ne suffira pas à déterminer si l'eau est saine ou non.

Certains disent que les chiens sont capables de détecter certains contaminants et le fait qu'ils boivent de l'eau en serait une preuve de potabilité. Mouai, contrôle très empirique où qui plus est, des contaminants bactériens risquent de ne pas avoir d'effets sur le chien, alors qu'ils pourraient nous clouer au lit pendant des semaines.

Par contre, j'avais une chienne qui était un as dans sa sensibilité à trouver un point d'eau, fusse-t-il une simple souche d'arbre remplie ou une flaque cachée au milieu des ronces. Un sacré compagnon de route que j'avais là et qui m'a souvent permis de rester autonome dans des secteurs arides pour le seul instinct humain.

J'ai également toujours avec moi des languettes d'analyses rapides me permettant de déterminer si l'eau comporte des taux anormaux de composés chimiques (plomb, nitrates...). Cela me permet, même grossièrement, de savoir à quoi m'attendre.

Pensez à prendre soin de vous en traitant l'eau avant de la boire ;)

La filtration combinée à un traitement chimique de l'eau vous permettra de rendre l'eau potable partout sur Terre lors de vos voyages et treks
La filtration et les traitements chimique de l'eau prélevée dans la nature permettent de rendre votre boisson potable et saine de tous contaminants

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Depuis plus de 20 ans, je baigne dans l'outdoor en tant que professionnel et amateur de treks et voyages, à pieds, en Fourgon aménagé, en France comme à l'étranger. Lassé de la partie commerciale dans le domaine de la vente de produits, j'ai décidé de changer de vie pour être plus libre encore et profiter encore plus de la nature qui nous entoure. Le Blog de l'Ours des Sentiers est né en vue de vous partager mon expérience dans les domaines des treks, du bushcraft et Vanlife. Conseils, Tests Produits, Comparatifs... Bienvenue sur le Blog de L'Ours des Sentiers... (Joël)