CONSIGNES POUR RANDONNER SEUL
Randonner seul, peu importe où, en France comme à l'étranger n'est pas toujours à la portée de tous.
Par craintes et par peur de l'environnement, du vivant qui nous entoure (animaux sauvages comme les humains),
Par peur de l'inconnu qi nous fait sortir de notre zone de confort habituelle, et cela au sens propre comme au sens figuré.
Par peur de soi même, des vieux démons éventuels qui peuvent ressurgir à un moment où on ne les attends pas, de la solitude et de nos forces psychiques pas forcément au rendez-vous.
Bref, ça fait peur il est vrai, mais pourtant, c'est TELLEMENT BON !! (c'est bien moi, c'est l'ours des sentiers qui parle)
RANDONNER SEUL ?
FOLIE OU ÉTAT D'ESPRIT ?
Pas toujours facile de répondre par soi-même à cette question (surtout au début), et bien entendu, il ne doit y avoir aucune prétention à dire que l'on randonne seul et qu'on aime ça...
Pour beaucoup, c'est une folie, alors peut-être que oui, on est fou sans le savoir ;))
Je pense malgré tout qu'il s'agit d'un état d'esprit qui est fonction de sa personnalité, de son vécu, de ses motivations internes, mais qui s'avère très largement amplifié et renforcé dès l'instant que l'on a pu goûter à la randonnée en solo, car une fois certaines barrières de franchies, des sensations de bonheur nous envahissent, mais également de la frustration...
Randonner solo, des risques à maitriser pour renforcer son moi-intérieur...
La photo ci-contre a été prise par mes soins lors de mon premier trek solo en Mongolie... Terrorisant ou intensité de sensations ?
J'ai quasiment toujours cherché à voyager seul, en trek comme en voyages...
A mes 18 ans, dès que j'ai eu mon permis, j'ai pris ma 4L pour partir à la découverte de la Scandinavie (Danemark, Suède, Norvège, Finlande) en partant de Marseille avec mon bolide aménagé en mini extra compact camping car. J'y suis retourné plusieurs fois bien entendu, les années suivantes.
Jusqu'à franchir un pas supplémentaire dans ma quête de découverte, avec des périples en Islande (solo aussi quelle question) en 4x4. Quatre années d’affilées au cœur de ce magnifique pays.
L’Islande ayant été un formidable révélateur pour moi principalement grâce au désert intérieur... C'EST CA QUE JE VEUX !!
Les objectifs de découvertes autant géographiques que personnelles ont été sérieusement enclenchées pour mon avenir "solo" que je continue de suivre sur la base de mes 56 ans...
Pas si sauvage que ça l'Ours des sentiers, j'ai eu tout de même des expériences de voyages entre amis à plusieurs reprises... Pratique, on discute, on échange, on a des anecdotes communes, on se sent "plus fort"...
Randonner à plusieurs, c'est aussi bénéficier de nombreux avantages, et d'avoir des inconvénients :
- Le partage des moments passés ensemble, de créer des souvenirs communs, mais à contrario, être moins en fusion avec soi-même et la nature. Le risque de passer outre sa plénitude personnelle lorsqu'un compagnon vous parle de la pluie et du beau temps.
- La sécurité de faire face aux soucis en communs, avec plusieurs réflexions qui peuvent apporter des solutions, mais également, une source de discorde et de manque d'efficacité si chacun campe sur ses positions.
- Le soutien du groupe en cas de mauvaises passe, de la solidarité entre les personnes, mais également des phases de conflits qui peuvent vite se dégrader en pugilat.
- Le partage des compétences techniques et des tâches en fonction des affinités et sensibilité de chacun, avec le risque de mésententes sur le qui fait quoi et le pourquoi moi je fais et pas l'autre...
Randonner à deux va permettre une forme de fusion entre les participants, mais le risque de séparation est grand si le sensation de proximité est trop grande, ce qui à contrario sera un avantage sur vous êtes plusieurs pour "varier les discutions et les échanges" avec un risque certain de création de sous groupes, voire de "clan".
Mais non, malgré beaucoup d'avantages de ne pas être en solo, je trouve que randonner seul est bien plus fort et gratifiant pour soi-même sur beaucoup de points.
Je vais rentrer ici dans les détails, à mon sens, des bénéfices et désavantages de la randonnée en solo, qui peuvent bien entendu être adaptés aux voyageurs.
LES BÉNÉFICES DU SOLO :
- Un challenge chaque jour,
- Une organisation accrue,
- Une force intérieure développée,
- Une liberté absolue,
- Un rythme personnel,
- Une véritable connexion avec la nature,
- Un apaisement intérieur optimisé,
- Un dépassement de soi,
- Et j'en passe...
LES DÉSAVANTAGES DU SOLO :
- Une mise au ban,
- La solitude,
- Un combat quotidien,
- Des risques sécuritaires...
LES RÈGLES DE LA RANDONNÉE EN SOLO
LA QUESTION PERSONNELLE :
Outre son équipement matériel, qui ne fait pas tout, et loin de là, il faut faire le point intérieurement pour savoir si vous accepterez la solitude sur le long terme, les défis personnels constants et le dépassement de soi. Posez vous les bonnes questions au regard de vos expériences personnelles, supportez vous la solitude et les défis pour passer de nombreux jours face à vous même ?
N'hésitez pas non plus, si vous êtes novice, d'augmenter progressivement la distance et durée de vos parcours, sans foncer tête la première dans un défis insurmontable.
L’ÉTUDE MATÉRIELLE :
Inutile de vous sur-équiper pour rien en sur-chargeant votre sac à dos qui dans ce cas sera plus un fardeau (voire un danger) qu'autre chose, mais le fait d'étudier ses besoins à bon escient en rapport avec son aventure ne sera que bénéfique.
Les conseils avisés de spécialistes, les publications de "vrais" experts et de vendeurs "pratiquants" vous seront d'une grande aide, surtout au début.
Le compromis poids/volume/utilité/efficience est de mise !!
Pour ma part je sélectionne toujours mon équipement sur les principes que chaque matériel doit avoir plusieurs utilités différentes dans la mesure du possible.
LA PRÉPARATION :
Une préparation réfléchie, objective et pratique est la première source de réussite. Prévoir les difficultés géographiques, l'état des pistes, l'éloignement humain, la météo sont des avants goûts de vos difficultés sur le terrain. Bien anticiper, c'est prévoir, et donc mieux gérer sur place un maximum d'éléments et imprévus qui auront été préparés...
On voit trop souvent que telle où telle personne s'est perdue en haute montagne en tongues et tee-shirt...
PRUDENCE, MÈRE DE SURETÉ :
La randonnée est malgré tout une épreuve physique qui ne doit pas être prise à la légère. Il vous faut avant tout bien vous connaître, savoir quelles sont vos limites physiques et votre endurance. Et surtout, accepter vos limites quelles qu'elles soient.
Ne jamais négliger les alertes que peux vous communiquer votre corps pendant l'effort (point de côté, essoufflement, vertiges, transpiration excessive...) et savoir anticiper vos besoins.
Étudier votre environnement de déplacement en rapport avec votre état de fatigue et savoir faire des pauses, même pourquoi pas plus que nécessaire. Tant pis si vous n'arrivez pas à l'heure initialement fixée, en prenant soin par contre de savoir s'arrêter et ne pas s'éterniser dans un parcours nocturne non prévu.
Gérer votre énergie et hydratation... Les coups de fatigues et étourdissements peuvent vous faire chuter à l'improviste.
Alimenter son corps de façon constante et adaptée est primordial.
Pour ma part, j'ai toujours sur moi des petits bonbons, de la viande séchée et des fruits secs ou déshydratés (j'ai un appareil de déshydratation avec lequel je prépare de la banane, ananas, fraises et pommes séchés. La conservation de ce type de produit est également très avantageuse, en plus d'un poids minime) à disposition pour apports constants en énergie, et bien entendu, de l'eau à volonté.
De nombreuses petites pauses sont également appréciables autant pour les collations que l'observation de la nature.
Outre le seul fait de marcher, donnez vous des objectifs d'observations de la nature (traces d'animaux, observations du vivant, écoute des bruits et du silence).
Randonner avec des écouteurs et de la musique peut effectivement être appréciable et boostant, mais à utiliser avec parcimonie car dans ce cas, vous vous coupez intégralement de repères fondamentaux tels le vent, les bruits d'animaux et d'humains aux alentours.
Si vous désirez faire un ultra-trail de votre trek, vous n'avez rien compris, en tous cas pour la grande majorité des pratiquants.
Enfin, ce sont vos pieds qui vous portent... alors en premier lieu, ce sont eux qu'il ne faudra pas négliger ! (chaussures adaptées, transpiration, frottements, humidité...).
DES COMPÉTENCES VARIÉES :
Savoir un peu de tout sera bien mieux que tout savoir sur peu.
Quand on est en "solo", on ne peut que compter sur soi même, en tous cas, au début, en cas d'un quelconque incident, mais pas que...
Savoir réparer seul un arceau de tente, savoir trouver de l'eau et la rendre potable, faire un feu, lire les étoiles, s'orienter avec rien, construire une fusée pour aller sur Mars... Un minimum de base dans plein de domaines, et aussi surtout de la débrouillardise et savoir s'adapter à toutes situations, avec deux bouts de ficelles.
OK, c'est bon, je sais faire un feu lorsque l'on a vu trois vidéos sur YouTube ne sera jamais pertinent si l'on a pas soi-même pratiqué.
Rien ne sera parfait dans ce que l'on pourra faire, c'est sûr, mais l'essentiel c'est d'arriver à ses fins.
UN MINIMUM MATÉRIEL :
Certains équipements seront indispensables lorsque l'on randonne en solo, vous permettant à la fois de vous rassurer, de vous soigner, de vous protéger, de prévenir tous risques d'accidents ou d'égarement et de répondre aux besoins de vous remettre sur le bon chemin.
Je ne parlerais bien entendu pas ici de votre équipement de campeur comme la tente, le sac de couchage, le type de sac à dos, etc...
CARTES - BOUSSOLES - GPS
Toujours savoir où vous êtes est une condition de sécurité absolue, autant pour ne pas paniquer lorsque vous aurez l'impression d'être perdu, mais également de pouvoir vous situer par rapport à d'éventuels secours qui pourraient devoir vous venir en aide.
Personnellement, même si je n'ai pas toujours l'œil sur la carte, je sais reconnaitre ma position par rapport aux montagnes, rivières, etc... car j'ai bien mémorisé mon environnement au préalable sur la carte et je mets toujours en corrélation mon déplacement avec l'environnement géographique.
L'étude constante de votre environnement est la base de votre "survie", principalement le positionnement de points d'eau et d'abris.
Également, bien connaître la faune et la flore de votre lieu de parcours sera un plus, plus encore si les animaux sauvages sont en phase de reproduction ou de surveillance de leurs progéniture.
Le GPS pourra vous donner une indication précise de votre position, mais il reste néanmoins un outils, et ne pas comprendre ou connaitre les principe de l'orientation sont une aberration lorsque l'on est seul.
Un GPS seul, sans connaissances de navigations n'est pas viable en cas de situation extrême, raison de plus s'il vous abandonne lors d'une panne.
Également, et surtout avant d'acquérir une expérience suffisante, évitez de sortir des chemins balisés et de celui de vos préparatifs initiaux.
Devoir appeler les secours et ne pas savoir leur expliquer où l'on se trouve précisément est un risque majeur pour sa sécurité.
Après, se perdre il est vrai, a aussi son charme ;)
LES MOYENS DE COMMUNICATIONS :
De nos jours, le téléphone portable est devenu un membre supplémentaire de notre corps, avec ses avantages et ses inconvénients.
Mais dans le cadre d'un trek, le smartphone est primordial en terme de communication et de sécurité.
Pensez bien que même si vous avez le droit de ne pas décrocher des réseaux sociaux, qu'il vous faut veiller à ne pas arriver en rade de batterie pour si peu. Perso, je recharge mon téléphone dès qu'il atteint 50% de son niveau de batterie, et si impossible pour l'heure, je garde cette réserve d'autonomie pour le "au cas où".
Enfin, selon votre destination, si vous avez des doutes sur la disponibilité des réseaux téléphoniques, anticipez par un petit équipement supplémentaire.
Un sifflet de signalisation sera à mon avis le strict minimum à avoir sur soi. Pas de soucis de batterie avec lui... Tout au mieux si personne n'est à proximité, vous pourrez toujours attirer un dahu ;)
Selon mes destinations, je suis toujours accompagné d'une balise GPS "SPOT" qui permet d'avertir les secours peu importe votre localisation (positionnement satellitaire) sur Terre, mais également de donner une possibilité de tracé en direct pour votre ange gardien resté à la base. Certes mon appareil n'est plus du dernier cri, mais toujours opérationnel. Mais oui, ça a un coût...
La balise SPOT va fonctionner sur la base d'un réseau satellite qui permet de rester en contact malgré l'absence de réseau téléphonique.
Mais de base, donner toutes les indications de son parcours (une carte avec tracé, liste des étapes) à une personne extérieure sera le minimum vital... Car dans ce cas, "pas de nouvelle, c'est signe de mauvaise nouvelle".
UNE TROUSSE DE PREMIERS SOINS :
Comme pour le GPS, avoir sur soi une trousse de premiers secours ne fait pas tout... Il faut aussi connaître les bases des premiers soins, apprendre à savoir garder son sang froid pour agir en cas de blessure grave...
Pensez toujours "je suis seul", "je dois me diagnostiquer seul", "je dois me pratiquer les premiers soins seul", je dois résister seul jusqu'à l'arrivée des premiers secours... ou mieux les rejoindre si j'en ai la possibilité.
Pansements divers, bandages, désinfectants, garrot, compresses, aspirine, crème antibiotique, bandes de suture... et également les produits liés à vos besoins et pathologies personnelles sont des articles à ne pas oublier. Ne vous fiez pas uniquement aux trousses de soins qui sont proposées complètes dans le marché, mais rapprochez vous d'un professionnel de santé, qui là aussi, en plus de ses compétences, doit être pratiquant. Ne jamais oublier également de mentionner sur une fiche détaillée toujours disponible sur vous, votre groupe sanguin, vos allergies et traitements de fonds si vous en avez, sources d'informations primordiale pour votre sauveteur.
Et surtout, ce n'est parce qu'on randonne autour de sa maison, que l'on risque moins qu'au bout du monde... Bien au contraire, car dans ce cas de proximité, on est moins vigilent.
Pour ma part, j'ai déjà eu des déboires d'accidents corporels au milieu de rien... Ce qui m'a permis de me sortir de là c'est le sang froid sur le moment (ce qui n'empêchera pas la tremblotte de résurgence de stress une fois entre de bonnes mains) et la gestion des premiers soins à pratiquer... Chute avec plaie de 5 cm de long sur 2 cm de profondeur au niveau du tibia, déboitement de genou, écharde dans un œil, entorse de cheville, malaise vagal, coup de chaleur, stress allergique (pollens)...
DES VÊTEMENTS ADAPTÉS :
Bien adapter ses vêtements en rapport avec vos besoins corporels mais aussi principalement par rapport aux conditions météorologiques, du moment et à venir. Bien anticiper et étudier la météo avant de partir. La méthode de l'oignon sera parfaitement adaptée à une régulation thermique de votre corps évolutive. Les nouveaux vêtements techniques (pas forcément les plus chers) seront aussi une bonne réponse au fait de vous protéger des éléments. Là aussi, n'hésitez pas à vous renseigner auprès de vendeurs spécialistes pratiquants. Oui, je sais j'insiste sur l'aspect "pratiquant" !!
Également, une gamme de vêtements que vous avez éprouvés et que vous affectionnez vous permettront de rester confiant dans votre périple. Nul besoin de ne pas vous conseiller de partir pour un long trek avec une paire de chaussures neuves tout fraichement sortie du carton !!
L'AUTO DÉFENSE :
Sujet délicat quand à toute l'armurerie guerrière dont certains vont s'équiper, au dépend souvent des autres équipements dont j'ai parlé...
Nul besoin de partir avec un couteau "Rambo" sur soi, le bon sens là aussi et l'observation de l'environnement seront primordiaux.
Qui plus est, être "armé" et ne pas savoir vous en servir pourra se retourner contre vous.
Surveiller votre entourage humain et éviter de montrer de trop que vous êtes le petit agneau qui est en dehors de sa bergerie.
Observer et Anticiper, là aussi ;) Un état de veille constant !
Perso (sans être parano), j'observe toujours les mouvements humains des alentours pour prévenir d'une agression éventuelle, mais aussi pour demander de l'aide si besoin.
La discrétion est le meilleur moyen de ne pas vous faire aborder !
Le grand feu de joie bien lumineux et fumant est à proscrire si vous ne désirez pas attirer de mauvaises convoitises.
Perso, je n'ai jamais eu aucun soucis de mauvaises rencontres (sauf avec des loups en Écosse qui m'ont suivi sur quelques centaines de mètres, mais ce fut plus une belle rencontre qu'une peur extrême en vue d'une agression. Surement que je suis passé à proximité de leur tanière). Donc, là aussi, un minimum de connaissance de la faune sauvage en général est importante (les sangliers en harde, un chien errant, un cerf en rut sont les plus à craindre en France à mon avis).
"Rien ne vaut de courir, il faut partir à point"
Dans tous les cas, au mieux, une petite bombe lacrymogène sera sans danger et rassurante pour les plus craintifs (mais attention, inactive sur les canidés).
UN PETIT ÉQUIPEMENT SECONDAIRE :
Je vais "énerver" les adaptes de l'ultra léger en parlant de "petit équipement secondaire".
Sur la question de poids, ils auront raison...
Sur la question de la mobilité "parallèle" au bivouac, c'est primordial.
Mais les deux concepts ne sont pas contradictoires. Je m'explique...
Vous êtes en plein trek, donc, tout le matériel est sur vous, dans votre sac à dos principalement, ou éventuellement dans une pochette ventrale pour que l'équipement nécessaire soit disponible tout en marchant (GPS, mouchoir, cartes, téléphone...).
Mais voilà, vous avez installé votre bivouac, et fait un bon repas réparateur... Vous avez repris des forces et vous avez envie de faire un petit tour léger autour du campement.
Vous partez avec quoi ? les mains dans les poches, pour le pipi à faire à deux mètres de la tente, pas de soucis... mais si vous partez un peu plus loin "tiens, j'ai vu une grotte un peu plus loin, je vais aller l'explorer", "tiens, il semble y avoir un beau point de vue plus loin"...
C'est là que les accidents de parcours peuvent intervenir car vous êtes détendu et que vous avez mis de côté votre vigilance salvatrice.
Donc, perso, j'ai un "petit kit" vital toujours avec moi qui va comprendre le téléphone, une lampe frontale, un peu d'eau, un canif, couverture de survie, allumettes, vos papiers d'identité...) ce qui peut déjà être la composition incompressible de votre poche ventrale vue ci-dessus. Mais imaginez bien qu'elle peut être votre seule roue de secours...
A mon avis, nul besoin d'acquérir un petit kit de survie complet que l'on trouve dans le commerce, ne comprenant pas forcément l'essentiel "pratique".
Ce petit équipement de base pourra vous être aussi très utile si vous deviez abandonner de façon subite votre campement en réaction à une situation d'urgence?
CONCLUSION
Alors, oui et oui, et re-oui, la randonnée solo est extraordinaire pour se ressourcer, faire le plein d'émotions et d'énergies intérieures, tout en plus en faisant corps avec la nature qui nous entoure et notre moi-profond. Pas que le muscle du mollet en action, ce sont tous nos sens qui sont en éveil et mis à contribution. Même s'il est bon aussi de marcher la tête "vide", mais dans ce cas, telle une hypnose, c'est votre cerveau reptilien qui prend le relais.
Même si je l'ai assez répété, un suivi constant (même si c'est fastidieux au début et qui deviendra une habitude seine dans le temps) de vos émotions, de votre corps, de votre environnement et de l'état de votre équipement ne vous seront que bénéfiques si l'instant fatidique devait arriver de façon inopinée.
En attendant, EN AVANT MARCHE !
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